Comme des brebis
Lorsque je vivais avec mon grand‑père dans le nord du Ghana, je devais faire paître des moutons. Chaque matin, je les conduisais dans les pâturages et je les ramenais avant la tombée de la nuit. C’est ainsi que j’ai remarqué pour la première fois à quel point les moutons pouvaient être têtus. Chaque fois qu’ils voyaient une ferme, par exemple, leur instinct les conduisait tout droit sur elle, ce qui m’a occasionné bien des ennuis auprès des fermiers.
Les poches pleines de cailloux
Quelque chose n’allait pas dans la tenue de ma fille de quatre ans. En y regardant de plus près, j’ai remarqué que ses poches étaient remplies de cailloux. Tandis que nous faisions une randonnée, ma fille avait ramassé des cailloux qu’elle avait gardés. J’ai dû vider ses poches ; elle avait de la difficulté à marcher !
Quand les bois s’éveillent
L’espoir de voir arriver le printemps aide les habitants du Michigan à traverser leurs hivers froids et neigeux. Or, cet espoir est récompensé au mois de mai. La transformation qui s’opère alors est remarquable. Les branches qui semblent sans vie le 1er mai saluent les passants à la fin du mois dans leurs parures verdoyantes. Même si ce changement est imperceptible au jour le jour, à la fin mai, les arbres de mon jardin sont passés du gris au vert.
La puissance de la bonté
Un certain samedi, ma famille et moi sommes allés au marché du centre-ville à vélo. Chaque week-end, le marché prend d’assaut un stationnement, et des vendeurs de produits variés y montent leur stand. L’endroit déborde de produits biologiques, de produits de boulangerie et de toutes sortes de créations artisanales.
Nul besoin de craindre
Un vol paisible était sur le point de devenir mouvementé. La voix du pilote est venue interrompre le service des boissons pour demander aux passagers de veiller à ce que leur ceinture soit bouclée. Puis l’avion n’a pas tardé à tanguer comme un navire sur un océan démonté. Alors que les autres passagers s’efforçaient de composer avec les turbulences, une fillette n’a cessé de lire son livre tout le long. Après l’atterrissage, on a voulu savoir ce qui lui avait permis de rester si calme. Ce à quoi elle a répondu : « Mon papa est le pilote et il me ramène à la maison. »
D’ennemi à membre
En 1943, Charles Brown pilotait un avion endommagé lorsqu’il a aperçu un autre avion au bout de son aile. L’autre pilote a établi un contact visuel avec Brown et l’a escorté jusqu’à un endroit sécuritaire avant de le saluer et de repartir. L’histoire devient plus intéressante – puisque Charles Brown passait au-dessus de l’Allemagne dans un bombardier américain et que l’autre pilote était un as de l’aviation nommé Franz Stigler ! Stigler a traité Brown en ami, même s’ils étaient supposés être ennemis.
Pourquoi moi ?
Ruth était une étrangère. C’était une veuve. Elle était pauvre. Dans bien des régions du monde, on la considérerait aujourd’hui comme une moins que rien n’ayant aucun avenir.
Plein de foi
Au lieu d’utiliser la salutation « Fidèlement vôtre », de nombreux Ougandais terminent leur lettre par « Plein de foi », qu’ils font suivre de leur nom. Chaque fois que je reçois une lettre qui se termine par cette salutation (ce qui est fréquent dans un pays où beaucoup de gens communiquent encore au moyen du papier et d’un stylo), je me demande ce que cela veut dire d’être « plein de foi » – d’avoir un coeur qui déborde de confiance en l’Éternel.
Pagayez vers la maison
J’aime Reepicheep, le souriceau robuste et parlant de la série Chroniques de Narnia, de C. S. Lewis. Déterminé à atteindre « l’extrême Est » pour se joindre à Aslan, le grand lion [symbole de Christ], Reepicheep déclare : « Tant que cela m’est possible, je vogue vers l’est à bord du Passeur d’Aurore. Quand le bateau ne me le permettra plus, je pagaierai vers l’est dans mon canoë. Quand il aura coulé, je nagerai vers l’est de toute la force de mes quatre pattes. Et quand je n’aurai plus la force de nager, si je n’ai pas encore atteint le pays d’Aslan, ou basculé par‑dessus le bord du monde dans une vaste cataracte, je coulerai, le nez tourné vers le soleil levant. »
L’idole de notre culture
L’histoire de la statue d’or du roi Nebucadnetsar m’a toujours intrigué. Comment était‑ce possible qu’un roi érige une statue, puis exige que tous se prosternent devant elle (DA 3.1,5) ? Cette histoire me semblait ridicule, et c’était avant que j’en aie vu la version vidéo des Veggie Tales, dans laquelle on substitue un lapin en chocolat à la statue. Avez-vous entendu « The Bunny Song » (La chanson du lapin) ? « Le lapin, le lapin, ouais, j’aime le lapin. J’ai tout donné ce que j’avais pour le lapin ! » (Traduction libre.)